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Le premier et le dernier combat

Dernière mise à jour : 20 sept. 2019


Et si je vous disais que la vie que nous menons appartenait à d’autres...

Que les décisions que l'on prend ne sont pas vraiment les nôtres...

Que les loisirs qui nous animent sont juste une soupape de sécurité à un déséquilibre permanent...

Que les week-ends attendus patiemment pour s'évader, verre après verre, cigarette après cigarette, drogue après drogue, soulagent sur l’instant mais nous embrument un peu plus l’esprit...

Que toute la sphère culinaire qui s’est développée les dernières décennies, repas qui nous rassemblent, affecte à chaque fois nos capacités physiques, psychiques et émotionnelles...


Difficile à croire n’est-ce pas ?


On peut se dire que non, que si je décide ceci ou cela c’est bien mon choix, pour mes raisons, parce que je le veux et que je suis moi !

Pourtant le premier quart de nos vies est bien dirigé par d’autres n’est-ce pas ?


De 0 à 5 ans par exemple, le corps et tous les organes terminent de se développer, notamment le cerveau, magnifique outil extrêmement complexe et encore fragile. A cette étape de vie, ce sont d’autres personnes qui doivent pendre soin de nous car sinon on meurt d'une incapacité d'autonomie vitale.

On nous nourrit à des heures plus ou moins régulières de lait maternel puis du lait en poudre, de compotes de fruits en pots, de purées de légumes en pots, jusqu'aux premiers aliments solides. On nous porte là où le porteur va, on nous couche à l’heure que l’on décide pour notre bien, on nous vaccine pour notre bien, on nous habille, nous change régulièrement, on nous garde, etc...


Un jour on commence à marcher puis on s’aperçois que beaucoup d'endroits nous sont non autorisés, accompagnés d'un " non pas ici mon ange ", " là non plus mon loulou ".

Vient le début de la communication...


On s'exprime aux autres avec comme retour une interprétation souvent remplie d’erreurs. Nous ne sommes pas compris et on obtient régulièrement une autre chose non visible qui produit un effet interne assez désagréable... de la frustration, qui peut évoluer vers de la colère, parfois même des crises !? Alors on cri, on pleure, on hurle pour se faire comprendre. A la longue ça marche.

D'autres émotions font leur apparitions par la suite. La joie, l'amour, la peur en font partie.

Ici né notre petit moi interne, co-habitant avec ces étrangers émotionnels intrusifs et invisibles s'animants lors d'un contact avec d'autres. Alors on se préserve comme on peut.

On ne se souvient généralement que peu, voir pas du tout de cette période car la zone de la mémoire du cerveau est encore en pleine construction, toutes les informations circulants autour de nous ne sont pas totalement imprimées ou alors celles engendrants les émotions les plus fortes.


Puis on grandit et vient la garderie, la petite école, la grande école, plein de lieux et d'endroits où l'on ne nous demande pas notre avis. On s'amuse dans la cours, on reste assis à apprendre des cours, on court les filles ou les garçons.

En classe certains profs sont biens, leurs matières d'enseignement aussi.

Parfois c'est le contraire voir l'inverse.


Jusqu'à la période 15-16 ans, il est assez difficile de vraiment faire sa propre expérience du monde tant les décisions sont prises depuis le début à notre place pour notre vie. Ceci forge le caractère.

Toute cette période a créé en nous une réponse émotionnelle, un moule comportemental formé des réactions d'un ressenti interne associé à un évènement externe.


Et donc, quel rapport avec l'introduction de cette article?


Et bien le premier quart de notre vie est modelé pour être à l'image d'un milieu et des personne qui s'occupent de nous. Notre faible capacité de communication pendant le développement du cerveau conditionne dans l'inconscient notre vision du monde, laissant le " petit Moi interne " sans vie.

Autrement dit, le cerveau a enregistré un mode de fonctionnement basé sur une communication frustrante, agitant des émotions en interne qui la plupart du temps restent incomprises. Par frustration on y développe plutôt ce qu'on appelle l'EGO, l'esprit du cerveau.


Et il est fort l'égo ! Il prend toute la place intérieure et même à l'extérieur parfois ! Gardant le véritable SOI bien au fond de notre être.

Tant que l'égo domine, chaque action entreprise dans nos vies n'est qu'une réponse à toutes ces années de frustration émotionnelle. Et ça peut aller loin...

Le choix d'une école,

D'un métier, de loisirs,

D'une femme ou d'un homme avec qui fonder une famille,

Le choix d'objectifs et de vision de vie,

Etc, ...


L'égo devient peu à peu notre référence de " qui nous croyons être ".

L'égo est un peu fainéant aussi, car il a grandi dans une sphère où l'on faisait pour lui. Il attend donc généralement que les décisions importantes viennent de l'extérieur.

Plus le temps passe, plus il étouffe en interne ce petit Moi qui ne demande patiemment qu'à grandir aussi.

Ce petit Moi c'est un peu cette sensibilité, cette ouverture d'esprit, cette conscience des choses qui se passe autour de nous, cet " objet " que l'on cherche tant dans une confusion presque permanente.


Voici ce qui se passe actuellement dans nos vie.


L'impact ?

Il suffit de regarder toute la tristesse, la misère, les destructions massives de forêts, de terres, de montagnes, d'animaux et de peuples qui se passent autour de nous. Ceci est le résultat de la sphère de l'égo, qui, égoïstement ne pense pas à l'ensemble mais réagit simplement face à ces puissantes forces internes que sont les émotions, là, dans le cadre de la vision de vie forgée.


Nous vivons dans une époque où cultiver le SOI se développe de plus en plus, de plus en plus tôt. Raison qui fait que de plus en plus d'idées et d'actions naissent chaque jour et oeuvrent pour le bien commun de la planète et de tous ses habitants .

Il est temps, car l'égo est la facette la plus sinistre de l'Homme.

Le premier et le dernier combat est seulement celui-ci, faire grandir ce petit Moi et développer la formidable énergie qu'il recèle.


Les solutions et le changement viennent de l'intérieur




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